RÉUNION PUBLIQUE : JEUDI 08 FÉVRIER

Le législateur a depuis peu mis « à la mode » les communes nouvelles. Mais le savez-vous :  en 1971 le ministre Raymond MARCELLIN a donné son nom à une loi permettant déjà le regroupement territorial dans le cadre à l’époque d’une association de communes. Et cette mesure nous concerne.

En effet, en 1973, LOUZAC et SAINT ANDRÉ DE COGNAC  se sont alors alliées pour devenir LOUZAC SAINT ANDRÉ. Cette démarche était novatrice au début des années 70. C’était surtout le moyen pour les élus de l’époque de donner des perspectives de développement à deux petites communes rurales sans grands moyens budgétaires.

Au fil des ans, l’association s’est poursuivie et à part quelques velléités séparatrices isolées, n’a pas été remise en cause ; d’autant plus que la gestion a été dès le départ très intégrée.

Le particularisme de chacune, et ce jusqu’en 2014, ne s’exerçait bien souvent qu’au moment des élections où Saint André et Louzac désignaient leurs propres élus. Ceux-ci se retrouvaient ensuite dans un même Conseil Municipal et œuvraient pour le bien commun. Et depuis 2014 la circonscription électorale unique, où chaque électeur peut se prononcer sur l’ensemble des candidats à élire, a balayé à  priori les dernières réserves au maintien du statut d’association.

C’est pour cela que le Conseil Municipal, suite à l’avis unanime des membres de la Commission Consultative de Saint André, a émis le souhait de se diriger vers une fusion complète et ainsi mettre fin à l’association.

En effet les avantages et inconvénients de cette évolution ont été étudiés et pesés. Il s’avère que tout plaide en faveur de la fusion pure et simple car en fait il ne s’agit que d’une modification administrative qui n’aura aucun impact sur la vie quotidienne des habitants de LOUZAC SAINT ANDRÉ.

Bien sûr, quelques-uns auront un sentiment de nostalgie ou de perte d’identité. Mais dans les faits il n’en sera rien car ce qui construit l’identité d’un territoire ce sont les hommes et les femmes qui y sont installés, qui le font vivre ; pas son statut juridique.  Et puis la population depuis quarante ans a beaucoup changé, s’est renouvelée. La plupart de nos concitoyens en s’installant à LOUZAC SAINT ANDRÉ méconnaissent son statut particulier.

Au moment où je vous écris, le Conseil Municipal n’en est qu’aux intentions. La décision finale ne sera prise qu’après avoir entendu tous ceux qui voudraient s’exprimer lors d’une rencontre ouverte à tous les habitants de Louzac et de Saint André. Ensuite les élus voteront pour arrêter une position officielle qui sera alors transmise au Préfet de la Charente. Et c’est celui-ci, s’il y a volonté de fusion, qui est le seul à pouvoir la mettre en œuvre.

Avant d’engager cette procédure,  je vous invite à la réunion publique organisée à la salle de Saint André jeudi 08 février 2018 à 18 H 30.

Si l’association en 1973 fut un grand pas tant pour les équipes municipales d’alors que pour les habitants, il est apparu qu’après quarante cinq ans de vie commune, la fusion n’en deviendrait que la suite logique.